L’abbatiale de Saint-Gilles :
entre légendes et histoire….
L’OURS DE GODERAN…
Il était une fois…un saltimbanque du nom de Goderan qui
sillonnait la région accompagné d’un ours savant. Il venait, dit la légende, de Saint-Gilles du Gard, et, parvenu en région mosane, l il fut saisi du désir de consacrer sa vvie à Dieu et de vivre en ermite. Pour construire son ermitage, c’est son ours qui tracta la charrette remplie des matériaux nécessaires à la construction du petit bâtiment.
.ET LA BICHE DE SAINT GILLES
Saint-Gilles est né au VI ème siècle, en Grèce, dans une famille aristocratique. Ce que la tradition populaire en a retenu provient essentiellement de sa « légende dorée », rédigée par les chroniqueurs du moyen âge pour asseoir son culte.. Protecteur des petits enfants : Saint Gilles avait reçu de Dieu le pouvoir de guérir les enfants par sa prière. (Voir les vitraux et tableaux quadrilobés (2) de la chapelle). Sa renommée fut telle qu’il dut prendre la fuite ! miraculeusement sauvé pendant une tempête, son bateau finit par s’échouer sur les côtes provençales. La biche de Saint-Gilles Là-bas, ils mena une vie d’ermite, nourri seulement par le lait d’une biche. Un jour, poursuivie par des chasseurs du prince Wanba et de l’évêque du lieu, la biche, paniquée, vint se réfugier auprès de son protecteur. Mais une flèche qui lui était destinée alla se planter dans la main de l’ermite! Blessé, Gilles! Celui- ci n’accepta comme dédommagement de l’évêque que la fondation d’une abbaye pour qu’on y priât Dieu. Il y fut ordonné prêtre et en devint le premier abbé. C’est ainsi que fut fondée l’abbaye de Saint-Gilles du Gard, et que saint Gilles, simple ermite, est représenté avec une crosse abbatiale.
Or, Du temps de Charlemagne, une biche affolée, poursuivie par une bande de chasseurs vint chercher refuge auprès du bon saint Gilles.
Les oreilles couchées sur le cou, le museau dans sa manche, elle venait chercher protection …
La biche fut sauvée, mais le chasseur avait eu
le temps de décocher sa flèche qui vint se planter …dans la main de Saint Gilles ! Pour tenter de se faire pardonner, le chasseur offrit à Gilles la seule chose que le Saint voulut bien accepter : la direction d une abbaye où les hommes voueraient leur vie à prier Dieu… Gilles fut ordonné prêtre et nommé premier abbé de l’abbaye … Saint-Gilles du Gard !
Cette jolie légende, est illustrée par la statue de saint Gilles (14ème siècle) qui se trouve dans sa chapelle est est très cerrtainement à l’origine à l’origine de la dévotion populaire qui fait de saint Gilles le saint qui intercède pour toute pathologie neulogique ou nerveuse : peur, angoisse, épilepsie, … Aujourd’hui, les pelerins l’invoquent aussi en cas de stress, dépression ou burn-out, et son champ d’action s’est considérablement étendu .
« Pour de vrai » :A la fin du IXème
siècle, croit-on, un chantre de l’abbaye de Saint Lambertreçut de eranger, abbé de la trèriche abbaye de aint-Laurent et anccien abbé de Saint-Hubert, un lopin de terre perdu dans la forêt mal famée du Publémont, au-dessus de Liège…, pour y constrire un oratoire et y vivre en ermite. -, Il le le dédia à saint Gilles, un saint déjà vénéré dans la région de Saint-Hubert. L’oratoire construit par ce Goderan, était probablement situé sous le chœur actuel de l’église. Le petit oratoire attira quelques autres priants.
et, tout naturellement, son emplacement sur la route vers la France fit du prieuré un « refuge des voyageurs.
Eu le prince-évêque Alberon décida d’ériger le prieuré en d’abbaye, avec les revenus y afférents. et afin de le soustraire à l’autorité des bénédictins de saint-Laurent Il y plaça une communauté de chanoines réguliers de saint Augustin. , qui ne dépendrait que de l’évêque. La tour date exactement de cette année.
1895 : Le croirait-on? l’église, qui ne pouvait alors contenir que 340 personnes, était devenue beaucoup trop petite pour une paroisse de 5000 âmes ! De plus, en ce début du XXème siècle, la fièvre minière, particulièrement forte sur le
plateau Saint-Gilles, avait sapé le sous-sol de kilomètres de galeries et
ébranlé les assises de l’église ! Le conseil de fabrique dut se résoudre
à faire appel à un architecte gantois, Auguste Van Van assche qui avait déjà restauré les églises liégeoises Saint–Christophe et un portail de l’église Saint-Jacques .Entre autres modifications, Il consolida l’église et en doubla le volume.
Claie haussée.